lundi 23 février 2009

Published lundi, février 23, 2009 by with 0 comment

Le moi-je ou égo

Qu’est-ce que l’ego ? Tous les hommes naissent ego. En faits, nous ne possédons pas un ego, nous sommes possédés par l’idée d’en avoir un... Contrairement à certaines idées reçues dans certains cercles “zennifiants”, il ne s’agit pas tant de l’abandonner que d’en devenir spectateur. Le sage ne se prend pas pour sa photo. Cette simple “vertu” est peut-être le premier signe de liberté de celui qui a fait un petit bout de chemin, sur les sentiers semés d’embûches et d’obstacles qui conduisent à l’éveil.

Qu'est que ce "moi-je" ou égo.
A la naissance, l'enfant est pur; vierge, sans-égo.
Comme nous l'écrivent Alice Miller, Françoise Dolto ....
Comment s'est constitué la pensée ?
Qu'est que les schémas de pensées ?
Que sont les conditionnements?
Les habitudes?
../..
On constate que la pensée, nait avec le langage, avec les mots
Les mots parlés, entendus, lus proviennent des autres.

Donc, en réalité, ce "moi-je" est constitué de la pensée des autres, nos propres mots ou savoirs sont les mots des autres. On devient ce que la société veut que nous soyons. Le société veut faire des indvidus des clones calqués sur un même modèle. En lisant un livre on s'approprie ou pas la pensée, le savoir d'un auteur.

"""""" Moi, je suis les autres """""""

mais le "je" ignorant dit, y croit, et en persuadé "je suis moi". Voilà la Maya, la grande illusion, l'hallucination collective.

Plus il y croit, plus il oublie, plus il s'éloigne des sa source, de ce qu'il est en Réalité.

L'individu égotisé donne de la concrétude, de la réalité, au monde et à son égo illusoire. L'irréel apparait comme réel et c'est pour lui une certitude, une évidence.

Se découvrir, s'est prendre conscience de cela, c'est démonter les mécanismes, s'auto-analyser, se voir clairement et non plus se rêver, afin de se libérer de l'autre en soi. C'est retrouver son authenticité, sa source, son origine.

Tant qu'une remise en question !!!!!! radicale !!!!!! de tout ce soi-même, une révolution, n'est pas faite: on continue alors à pédaler dans la choucroute.
Les prises de conscience, les ouvertures, bien souvent se font lors de crises, souffrances, de déstabilisations, de lâcher-prise, de perte de repères .....

Tant que ces remises en question ne sont pas réalisées on s'évertue à vouloir, définir la Vérité, la rechercher dans les connaissances, dans les livres, les maitres, les doctrines, les pratiques exotiques, les religions ....

Le Vérité est comme un diamant sur le front, ou le nez au milieu du visage. Elle est tellement évidente. Mais on ne veut pas la voir. Car elle dérange, elle déstabilise ce pitoyable "moi-je" embourbé dans la fange de son savoir, de ses certitudes, de ses repères illusoires.

En venir progressivement au "je ne sais rien", qui pleinement réalisé devient ouverture totale.

Ce "je ne sais rien" , c'est l' "état sans état", le "Soi", la "Conscience", la "Réalité", le "Je Suis", le "Cela est", '"Le Rien'', ""Le Tout" ...................
Qui est effectivement un "état sans état", qui n'est pas un but atteindre car nous sommes déja "Cela".
C'est l'Englobant, l'Universel sans limite qui en son sein, contient tous les autres "états" illusoires.

Mais ceci est "évidement" une vision conceptuelle, car cette vision apparait dans la machine à produire les mots, les pensées et les concepts qu'est la mental.

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